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Association des Tunisiens en France - ATF
Adresse : ATF, 5 rue Louis Blanc, 75010 Paris
Tél. : 01.45.96.04.06,
Fax. : 01.45.96.03.97,
Traduction du contenu de la vidéo : https://youtu.be/sG5ctqI6hSM
«C’est ce qui est écrit actuellement [dans notre Constitution, à savoir, l’État tunisien est un État civil]. Si l’État est un État civil et non religieux, je ne comprends pas et je refuse la démarche qui consiste, chaque fois qu’on souhaite promulguer une loi, à aller voir si elle existe dans le Coran pour qu’elle soit promulguée. C’est quoi ça ! Sommes-nous en Arabie saoudite, nous ? On n’est pas en Arabie saoudite, nous sommes en Tunisie ! Il y a des gens qui sont dans l’erreur, car ils résonnent avec la démarche suivante : avant la promulgation de toute loi, il faut vérifier si elle existe dans le Coran ou non. C’est le cas de la notoire Meherzia [Labidi] [2], la députée. Il y a environ quatre ou cinq mois, quand[Mehdi] Ben Gharbia avait lancé sa pétition-initiative législative, destinée à la signature des députés, visant à instaurer l'égalité homme-femme dans l’héritage, cette pétition a été présentée à Meherzia. Elle avait fait une déclaration que j’avais entendue de mes propres oreilles. On lui avait demandé ce qu’elle pensait de ladite pétition présentée par le député Ben Gharbia, elle avait répondu : ce n’est pas un problème pour nous, nous regardons ce que dit le Coran, si le Coran dit que ce projet est une bonne chose, nous donnons notre accord, si le Coran dit non, nous ne donnons pas notre accord. Le lendemain, j’avais commenté cela dans un article en disant que, lors de leur dixième congrès, [les islamistes d’Ennahdha] nous avaient déclaré qu’ils avaient changé et avaient adopté la séparation entre je ne sais quoi et la prédication, ou je ne sais quoi ! Or, voilà leur dernière déclaration : elle a dit, si une loi est conforme à la Sharia, nous l’adoptons, si elle n’est pas conforme à la Sharia nous la refusons. Autrement dit, ils sont toujours fermement attachés à l’État religieux».
Il convient de noter que Meherzia Labidi se considère comme islamiste modérée, tolérante, libérale et moderne et qu’elle a invité les musulmans à «emprunter la voie de la sharia dans son sens premier en arabe : une voie large ; et non comme elle est expliquée par certains, tel un sentier étroit et exigu». Il faut spécifier que cette citation est la conclusion d’une Lettre ouverte écrite en France pour un public vivant en France [3]. Il apparaît donc que, pour l’islamiste lightée qu’elle se targue d’être, ramener les lois, toutes les lois, à la bénédiction du Coran, et essentiellement à l’interprétation que ses «frères» en font, n’est pas une procédure étroite et exigüe, évidemment en Tunisie, mais, elle l’est assurément, pour le moment !, dans sa seconde patrie, la France, où elle est engagée et très active dans la société civile – alors qu’elle est en Tunisie une femme politique islamiste de premier plan [2] - entretenant son fonds de commerce d’islamiste française soi-disant modérée. Meherzia Labidi représente ainsi l’archétype de l’islamiste au discours ambigu, à géométrie variable, adaptable à son auditoire, vecteur de cet islamisme rampant et conquérant, souterrain et insidieux, fricoteur et sournois, qui progresse par la société civile, comme dirait le président Macron [4].
Remarque
La vidéo ci-dessus est extraite de la vidéo suivante, datée du 20 août 2017 :
https://www.youtube.com/watch?v=PyqpE9xYNic
Salah HORCHANI
[1] Voir, par exemple, mon article intitulé «Dixième congrès d’Ennahdha - La nouvelle entourloupette de Rached Ghannouchi», paru sous le lien suivant :
[2] Dirigeante d’Ennahdha - elle fut première vice-présidence de l'Assemblée nationale constituante où son parti détenait la majorité relative - et membre «es-qualité» de son bureau politique :
https://www.espacemanager.com/composition-du-bureau-politique-dennahdha.html
Voir aussi mon billet intitulé «Deux tunisiennes aux antipodes : Meherzia LABIDI etKhaoula RACHIDI», paru sous le lien suivant :
[3]https://www.saphirnews.com/Lettre-ouverte-a-mes-soeurs-qui-portent-le-voile-integral_a11682.html
[4] «Non, ce ne sont pas seulement les organisations terroristes, les armées de Daesh, les imams de haine et de mort que nous combattons. Ce que nous combattons, c’est aussi cet islamisme souterrain, qui progresse par les réseaux sociaux, qui accomplit son œuvre de manière invisible, qui agit clandestinement, sur des esprits faibles ou instables, trahissant ceux-là mêmes dont il se réclame, qui, sur notre sol, endoctrine par proximité et corrompt au quotidien. C’est un ennemi insidieux, qui exige de chaque citoyen, de chacun d’entre nous, un regain de vigilance et de civisme»*.
* Extrait du discours que le président de la République Emmanuel Macron a prononcé, le mercredi 28 mars 2018, dans la cour des Invalides, en hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, assassiné dans l'attentat de Trèbes, après avoir pris volontairement la place d'une femme retenue comme otage par le terroriste.
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Conférence-débat d’Ofra YESHUA-LYTH, à propos de son dernier livre : « Pourquoi un état juif n’est pas une bonne idée ». [*] Soirée organisée par l’UJFP. La société israélienne est rongée par la peur entretenue, la guerre permanente, la négation de l’autre, le poids de la religion, le racisme décomplexé, le lavage de cerveau, le piétinement des droits de l’Homme... Quel rapport avec le projet sioniste imaginé par Herzl ? Quelles possibilités pour un avenir meilleur ? Ofra Yeshua-Lyth nous livre sa vision d’un Israël-Palestine tournant le dos au nationalisme ethnique, épousant le vivre-ensemble dans l’égalité des droits de tous ses habitants. Extraits de la préface d’Ilan Pappé : « En 2017, l’État d’Israël évolue comme un état ethnique, raciste, de différentes manières, discriminant ses citoyens palestiniens, installé dans une oppression incessante des habitants de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza. L’État se transforme peu à peu en un système politique qui, minant les valeurs démocratiques et humanistes, privilégie une définition très étroite du sionisme, celle d’une idéologie nationaliste. […] […] L’État d’Israël est devenu une ethnocratie . . . un état d’apartheid, un état de peuplement colonial . . . Que la solution de deux États ne convienne plus aujourd’hui, comme d’ailleurs jamais elle ne le fût par le passé, s’explique par cette tendance théocratique : le sionisme qui aspirait à construire une identité politique moderne et laïque se transforme en un mouvement nationaliste romantique et religieux. Le regretté Israël Shahak pensait qu’un mouvement national fondé sur l’identité religieuse deviendrait inévitablement théocratique et raciste, pratiquant l’exclusion. . . . Ofra propose dans son livre une vision différente : un État laïc et démocratique pour tous ceux qui vivent entre la rivière du Jourdain et la Méditerranée. » [*] (Éditions Scribest, à paraître 2ème quinzaine d’avril 2018) |
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Réunion d’hommage au militant et dirigeant de gauche
Salah ZEGHIDI
Notre ami Salah ZEGHIDI vient de nous quitter brutalement. Il était le symbole de toute une génération de militants qui s’activaient autour des valeurs de liberté, de démocratie et de progrès social. Son engagement politique, syndical et pour les droits de l’homme faisait de lui une icône parmi les militants de la gauche Tunisienne.
Nous nous proposons de lui rendre hommage le vendredi 6 Avril 2018 à partir de 18H30 au siège de l’ATF ; 5, rue Louis Blanc 75010 Paris.
Signataires
· Les associations
- Association des Tunisiens en France (ATF
- ADTF
- F.T.C.R.
- REMCC
- Association Farhat HACHED
- AIDA
- CRLDHT
- D.C.T.E.
- M.C.T.F.
· Les partis Politiques.
- AL MASSAR
- AL JOUMHOURI
- FRONT POPULAIRE
- LE PARTI SOCIALISTE TUNISIEN
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« Il n’y a pas de justice sous l’occupation » [1]. Ahed a 17 ans, elle est lycéenne, et vient d’être condamnée à huit mois de prison ferme pour avoir giflé un membre de l’armée qui occupe son village depuis des années et dont l’un des soldats avait gravement blessé, quelques heures auparavant, son cousin de 15 ans. Elor a 21 ans et il est soldat dans l’une des armées les plus puissantes au monde. Pour avoir assassiné un jeune homme, Abdel Fattah al-Sharif, alors que ce dernier était blessé et immobilisé au sol, il avait été condamné à dix-huit mois de prison, peine que le chef d’état-major des armées a finalement réduite à neuf mois. Non, il ne s’agit pas là du synopsis d’un mauvais roman de politique-fiction mais bien d’une énième illustration de l’effroyable réalité qui règne dans les territoires palestiniens occupés depuis plus de 50 ans par Israël. Cette inégalité et cette disproportion flagrantes dans les peines infligées ne sont possibles que parce qu’Elor Azaria, en tant que soldat, jouit de la toute-puissance de l’armée israélienne. Ahed Tamimi, quant à elle, est une Palestinienne qui, par son geste courageux, a écorné l’image de cette toute puissance et fait lumière sur la laideur de l’armée d’occupation. C’est pour cela qu’elle devait être punie. L’occupant punit d’ailleurs toujours les Palestinien-e-s qui ne restent pas à leur place. Ce mercredi 21 mars, le tribunal militaire d’Ofer a approuvé un accord entre le procureur et la famille de la jeune fille qui, en plus des huit mois d’incarcération, devra s’acquitter d’une amende de 5 000 shekels, soit environ 1 200 euros. Précisons que la mère d’Ahed a également été condamnée à huit mois de prison et sa cousine 16 jours, pour avoir filmé et participé à la vidéo mettant en scène la gifle qui est devenue virale et a humilié Israël. Qu’importe le moyen, aussi absurde et injuste soit-il, ce qui compte c’est d’écraser la résistance palestinienne à tout prix. Qu’elle soit portée par des mineurs ou pas ne change rien : face à l’armée, aux juridictions israéliennes, le sort d’un Palestinien ne vaut pas grand-chose. Rien d’étonnant dans un pays où la Ministre de la Justice a qualifié les enfants palestiniens de « petits serpents » et appelé à leur extermination, et où le Ministre de la Défense déclarait en 2015 (à l’époque où il détenait le maroquin des Affaires étrangères) que "Ceux qui sont contre nous méritent de se faire décapiter à la hache." Dans le système d’apartheid israélien, ce sont des cours militaires qui condamnent des civils palestiniens, enfants compris. Dans le système d’apartheid israélien, n’importe quel Palestinien peut se retrouver derrière les barreaux, pour une période indéterminée, en vertu de la détention administrative qui vaut à notre compatriote franco-palestinien Salah Hamouri d’être incarcéré depuis le 23 août dernier sans aucun motif. De nombreuses ONG, dont Amnesty International, mais aussi des organismes israéliens comme B’Tselem et le Comité public contre la torture en Israël, dénoncent depuis des années l’arbitraire israélien, les injustices et mauvais traitements infligés aux prisonniers politiques palestiniens parmi lesquels un nombre croissant d’enfants. Mais en l’absence de pressions et de sanctions, il est vain d’espérer un quelconque changement dans la politique de rouleau compresseur des Droits humains mise en place par Israël. L’UJFP condamne l’injustice insupportable qui frappe Ahed Tamimi, Salah Hamouri et les milliers d’autres prisonniers palestiniens, dont plusieurs centaines d’enfants, détenus par Israël, et appelle plus que jamais à soutenir la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) jusqu’à ce que cet État se conforme au droit international. Comme le disait Martin Luther King Jr., « Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier. » Le Bureau national de l’UJFP, le 25 mars 2018 Lire ce communiqué sur notre site [1] Ce sont les mots de l’avocate d’Ahed Tamimi : https://aa.com.tr/fr/politique/pas-de-justice-sous-l-occupation-avocate-d-ahed-al-tamimi-/1096625 |
Nous vous informons que nous avons ajourné cette rencontre au 27 mars 2018 à 18h30 au même lieu. Nous nous excusons auprès de toutes et tous
L'Association des Tunisiens en France (ATF) et La Fondation Hassen SAADAOUI pour la démocratie et l'égalité
Invitation
Ont le plaisir de vous accueillir à le mardi 27/03/18 à partir de 18h30
A l'Espace Al Fârâbî, 5, rue Louis Blanc, 75010 Paris.
Métros : Colonel Fabien, ligne 2 & Louis Blanc ligne 7
A la rencontre de présentation du livre sur le parcours du militant Abdelhamid Ben Mustapha (1926-2017) réalisé par Habib Kazdaghli.
Seront présents certains amis et camarades de Abdelahamid Ben MUSTAPHA qui ont contribué à ce livre et lui rend hommage :
Marcel Maarek,
Mustapha Marchaoui etc...
Gilbert Naccache,
Jean Claude Soufir,
Guy Sitbon,
Mohamed-Lakhdar Ellala et Habib KAZDHGLI
Cheminots et fonctionnaires convergent dans la rue contre les réformes du gouvernement
Manifestation de cheminots en juin 2014
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© AFP, Fred DUFOUR
Article
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Grève : la CFDT se demande si le gouvernement va savoir écouter
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La réforme de la SNCF, marchepied pour celles des retraites ?
AFP, publié le jeudi 22 mars 2018 à 04h35
Un trafic SNCF "très perturbé", des vols annulés, des écoles fermées: fonctionnaires et cheminots mèneront jeudi une première charge contre les projets de réforme du gouvernement, pour un service public de qualité et la défense de leur statut.
A ces enjeux communs s'ajoutent des revendications propres. Sept syndicats (sur neuf) de la fonction publique mobilisés (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC), premiers à appeler à cette journée de grève, réclament notamment une hausse de leur pouvoir d'achat. Les cheminots, qui ont choisi le même jour pour défiler, défendent eux l'avenir du rail.
Leur "combat commun pour l'intérêt général" se traduira à Paris par des retrouvailles place de la Bastille, où convergeront deux cortèges: celui des cheminots, partant de gare de l'Est, et celui des fonctionnaires au départ de Bercy.
En régions, les syndicats du secteur public prévoient environ 180 manifestations et rassemblements. Des cheminots grossiront les rangs.
Pour défendre le "service public" ferroviaire, une douzaine de partis de gauche - d'EELV au NPA en passant par le PCF et La France insoumise - défileront aux côtés des cheminots. Mais aussi Florian Philippot (ex-FN).
Face à ce qui constitue un premier test social d'envergure, le gouvernement affiche sa "très grande détermination à poursuivre les transformations" de la France. "Notre préoccupation est de nous assurer que les fils du dialogue et de la concertation sont toujours là", a insisté le porte-parole Benjamin Griveaux, au sujet de la SNCF.
Quant aux fonctionnaires, des discussions sont prévues jusqu'à fin octobre, a rappelé le secrétaire d'État à la Fonction publique Olivier Dussopt, réitérant sa volonté d'être "à l'écoute" des syndicats et l'engagement du gouvernement envers un service public "de qualité".
- 'Coup de semonce' -
C'est la seconde fois depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron que les agents publics se mobilisent, après le 10 octobre où des centaines de milliers d'entre eux ont battu le pavé contre la suppression annoncée de 120.000 postes, le rétablissement du jour de carence et le gel des salaires.
Depuis, Édouard Philippe a dévoilé un projet de réforme qui prévoit un recours accru aux contractuels (agents non statutaires) et des plans de départs volontaires, ce qui fait craindre aux syndicats une fonction publique "morcelée" et "externalisée".
"Nous sommes aujourd'hui à un tournant pour la fonction publique, avec des mesures structurantes" qui "auraient des conséquences très lourdes", a averti Bernadette Groison (FSU) au nom de l'intersyndicale.
Côté cheminots, la colère est vive face à la volonté du gouvernement de réformer la SNCF par ordonnances, en la transformant en société anonyme et en abandonnant le statut de cheminots à l'embauche.
Avant même la grève prévue entre début avril et fin juin, le trafic SNCF sera déjà "très perturbé" jeudi avec deux TGV sur cinq en circulation, un TER sur deux, un Transilien sur trois, un Intercité sur quatre, trois trains internationaux sur quatre.
La manifestation à Paris est "un coup de semonce" et "tout porte à croire qu'à partir du 3 avril, ce sera fort également", a averti Roger Dillenseger (Unsa). En faisant grève massivement jeudi, les cheminots dénoncent "la volonté de la ministre (des Transports Élisabeth Borne) de refuser de vraies négociations et de passer en force", selon Erik Meyer (SUD).
De son côté, l'appel à la grève dans la fonction publique entraînera des perturbations dans le trafic aérien, avec 30% des vols annulés au départ et à l'arrivée des aéroports de Roissy, Orly et Beauvais. Les contrôleurs aériens réclament en outre plus d'effectifs.
Dans les écoles maternelles et primaires, un enseignant sur quatre sera en grève en moyenne, d'après le SNUipp-FSU (1er syndicat), avec de fortes disparités selon les départements (20% en Dordogne, près de 55% en Seine-Saint-Denis). Dans le second degré, les professeurs ne sont pas tenus de se déclarer à l'avance.
Parmi les autres secteurs qui pourront être touchés figurent les crèches, l'examen du permis de conduire, les bibliothèques ou la collecte des ordures, à Paris notamment.
Rectificatif suite à un oubli : toutes les manifestations comment à 18h30
Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et la 3ième parisienne de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, du 17 Mars au 24 Mars 2018
A cette occasion de cette semaine parisienne l’Association des Tunisiens en France (ATF) vous invite à participer aux actions qu’elle organise pendant cette semaine :
Les 20/03/2018, 21/03/2018 et 23/03/2018:
1/ Rencontre avec quatre réfugiés-es, une Syrienne, un Soudanais, un Guinéen, et un Kurde sur leurs parcours de refugiés-es, leurs expériences entant qu’étrangers dans une société d’accueil et les réactions racistes en France : témoignages de réfugiés-es
Date : Le 20 mars 2018.
Modérateur: M. GARNAOUI Wael, Doctorant à l’Université Paris 7, Psychologue clinicien auprès des réfugiés et des sans papiers à l’Association Psychologues Solidaire, a publié «Longue Temps Bah : demandeur d’asile d’origine guinéen»
2/ Projection-débat du film «Ouvrir la voix», réalisé par Amandine GAY, est un documentaire sur les femmes noires issues de l'histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Le film est centré sur l'expérience de la différence en tant que femmes noires et des clichés spécifiques liés à ces deux dimensions indissociables de notre identité "femme" et "noire". Il y est notamment question des intersections de discriminations, d'art, de la pluralité de nos parcours de vies et de la nécessité de se réapproprier la narration
Date : Le 21 mars 2018
Modératrice : Mlle Maha ABDELHAMID, doctorante et militante féministe et antiraciste en Tunisie et en France, animatrice à l’Association des Tunisiens en France.
3/ Séminaire sous le titre de «Racisme en Tunisie et en France : lectures croisées»
Date : Le 23 Mars 2018
Intervenants-es académiciens
· Mme. Angéline Solange BONONO, écrivaine de plusieurs essais sur la question de l’immigration. Elle nous présentera sa propre lecture du racisme en France en tant qu’écrivaine féministe.
· M. Salah TRABELSI, Maître de conférences en histoire et civilisation du monde arabe, Maître de conférences en histoire et civilisation du monde arabe et musulman, à l’Université de Lyon 2 (en 2012). Membre du Conseil scientifique du Centre international de Recherches sur l’Esclavage (EHESS-CNRS) et membre du Comité de suivi des recherches dans le monde arabe « La Route de l’esclave », UNESCO. Son intervention portera sur la «Persistance des discriminations et prolifération des violences à caractère social»
· Modérateur : M. Hichem ABDESSAMAD, Historien
Communiqué
Vive les luttes des femmes pour la libération et l'égalité des droits entre les femmes et les hommes dans le monde
Après des décennies de luttes des femmes et des progressistes pour que les femmes accèdent à la citoyenneté, au savoir et à l'éducation, à l’égalité entre les femmes et les hommes dans le travail, dans les ménages et dans les lieux publiques, au respect de leurs choix dans la vie et de leur dignité et à disposer de leurs corps nous assistons à une vague réactionnaire, misogyne et paternaliste. Les réactionnaires et les intégristes de toutes les religions , qui depuis les années 80 s’emploie à détricoter tous les droits acquis par des hautes luttes des femmes tout au long du 19ième, du 20ièmesiècles et au début de l’actuel siècle.
Partout tous les rétrogrades mettent en cause sans vergogne et sans sourciller les droits des femmes et réclament l'instauration d'un statut qui les enferme et les minore. Aujourd’hui , aucun pays et aucune société ne sont plus à l'abri.
Heureusement que la réalité est moins négative qu’on pourrait le croire. Dans tous les pays les luttes des luttes des femmes grondent contre cette contre-révolution rampante dont le seul objectif est d'étouffer les voix de la liberté et les des droits des femmes les empêcher d'accéder à la citoyenneté et défendre leurs droits à l’égalité avec les hommes.
C’est le cas en Europe, aux États unis d’Amérique, en Amérique latine et dans les pays arabes, africains et asiatiques. En effet, ce mouvement des ténèbres prend dans chaque pays des formes différentes.
Les luttes des femmes et des progressistes par tout dans le monde sont entrain de réussir des nouvelles victoires et mettre en échec les desseins des rétrogrades et les intégristes. Au moment où Ainsi nous constatons qu'une sainte alliance se réalise chaque jour entre les ennemis des droits des femmes et leur émancipation. Trump qui développe une culture du racisme envers les autres peuples et qui leur dénis le droit à la liberté et même l'existence, cultive le mépris et la ségrégation envers les femmes qui ne sont pour lui que des sous citoyennes. Ce même Trump justifie et s’allie avec les pires des réactionnaires, les djihadistes de la Qaïda et de Daech et les intégristes de toutes les religions dites monothéistes. Il veut offrir son modèle sexiste et méprisant des femmes comme un choix de société et ne s'offusque jamais de l'état des femmes dans les pays pétroliers.
La réponse des femmes aux projets néfastes des rétrogrades est depuis des années en particulier dans le monde musulman et comme dans divers pays, est la montée de leurs luttes pour imposer le droit à la liberté, à la contraception, au droit de se marier avec un non musulman, au refus des mariages imposé, au droit au divorce et à l'égalité de l'héritage entre les filles et les garçons.
Ainsi, après la Révolution tunisienne, la nouvelle constitution de 2014 reconnaît l’égalité entre les femmes et les hommes et la loi du statut personnel du 13 août de 1956 a été affirmée et l’Assemblée des représentants du peuple a voté la première loi de juillet 2017 interdisant toutes les violences faites au femmes et les criminalise et qu’au Maroc un grand pas a été fait pour affirmer les droits des femmes et en particulier le droit des femmes de divorcer et de limiter la polygamie.
Dans le monde, les femmes ont pris la parole pour dénoncer les violences sexuelles et casser l'omerta du silence imposer par les gens des pouvoirs politiques, financiers et les tabous familiaux et transformer le combat contre les violence faites aux femmes en un combat de toute la société et de des États.
A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, l’Association des Tunisiens en France (ATF), l'Espace Fârâbî et le Réseau euro-maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC) qui sont engagés dans la lutte pour l’accès des femmes à l’égalité femmes-hommes, à une citoyenneté pleine et entières, contre toutes les violences faites aux femmes partout dans le monde et pour la liberté des femmes et contre tous les stéréotypes et les discours et les pratiques discriminatoires et ségrégationnistes :
saluent les luttes de toutes les femmes dans le monde
s’associer à toutes les manifestations le 08 mars 2018 qui défendent les droits des femmes.
expriment leur soutien aux luttes des femmes de l’immigration pour l'égalité et contre le racisme et la ségrégation
A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, l’ATF, l'Espace Fârâbî et le REMCC vous invitent au vernissage de l’exposition :
«Les luttes des femmes de l’immigration pour l’égalité des droits et la citoyenneté»
qu’ils organisent
du 09 au 15 mars 2018 à l’Espace Fârâbî,
5 rue Louis Blanc 75010 Paris,
M° Louis Blanc, Ligne 7 et M°Colonel Fabien Ligne 2
Paris, le 07 mars 2018 à partir de 18h30
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