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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 12:22
Migrants : le sermon du pape à Laurent Wauquiez

Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes était assis au premier rang au Vatican lorsque le pape François a appelé à ne "pas oublier les migrants".

Modifié le - Publié le | Le Point.fr
Laurent Wauquiez devant le pape, le 30 novembre 2016 à Rome.
Laurent Wauquiez devant le pape, le 30 novembre 2016 à Rome. © HO / OSSERVATORE ROMANO / AFP/ HO
 
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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 12:07

 

Aujourd'hui : Journée mondiale de lutte contre le Sida

Dans le cadre de son programme de lutte contre le Sida et les IST et à l'occasion de la journée mondiale  contre le Sida, l'ATF organise aujourd'hui une action sur le marché de la place d'Italie 75013.

Orange avec AFP, publié le jeudi 01 décembre 2016 à 10h43

Un rapport de l'Agence de santé publique publié mardi alerte sur la recrudescence des IST chez les homosexuels entre 2013 et 2015. En cause ? La baisse de l'utilisation du préservatif. L'infection par le virus du sida (VIH) se maintient, elle, à un niveau élevé.

En 2015, sur les quelque 6.000 découvertes de séropositivité en France, 2.600 concernaient des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), soit 43% de l'ensemble des nouveaux cas, contre 54% chez les hétérosexuels, selon l'agence Santé publique France. "Le nombre de découvertes de séropositivité ne diminue toujours pas chez les HSH contrairement à ce que l'on observe chez les hétérosexuels, hommes ou femmes, qu'ils soient nés en France ou à l'étranger", relève l'agence sanitaire, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, jeudi 1er décembre.  

 

42% des découvertes de VIH en Île-de-France

Sur un plan plus général, le nombre de nouveaux cas d'infections par le VIH est de 89 par million d'habitants, mais avec de très fortes disparités régionales : rapportée au nombre d'habitants, la Guyane est de loin la plus touchée par l'épidémie devant la Guadeloupe et la Martinique. En 4e position arrive l'Île-de-France où quelque 2.500 nouveaux cas sont découverts chaque année, soit 42% des découvertes de séropositivité en France alors que la région ne rassemble que 18% de la population française. Les départements d'outre-mer représentent pour leur part 3% de la population française. 

https://twitter.com/ARS_IDF/status/803253870411583491/photo/1

 

Agir contre le VIH en Île-de-France : l'Agence régionale de santé et la Région s'engagent http://ars.iledefrance.sante.fr/Agir-contre-le-VIH-en-Ile-de-F.194444.0.html 

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 11:55

Lettre de l'Observatoire des inégalités, n°147  décembre 2016

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Contre les inégalités, l'information est une arme

Faites un don >>>

 

Analyses

 

Le bel avenir de l’État social
Protection sociale, aide à la consommation des ménages, offre de services publics de qualité pour tous : l’État social a encore de beaux jours devant lui. Par Christophe Ramaux, économiste, maître de conférences à l’université Paris I. Extrait de « Que faire contre les inégalités ? ».

« Que faire contre les inégalités ? 30 experts s’engagent » : un ouvrage pour agir
L’Observatoire des inégalités publie un ouvrage collectif rassemblant des propositions concrètes pour réduire les inégalités. Des idées pour les candidats à la prochaine élection présidentielle.

Femmes : existe-t-il un « plafond de mère » ?
Les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes sont présentes dès le début de carrière. Statut parental, temps partiel, professions féminisées creusent les écarts au fil du temps. L’analyse de Xavier Molénat, reprise du site AlterEcoplus.

Données                                                                                                        

 

Les ouvriers plus fréquemment victimes d’accidents du travail
Les ouvriers représentent 63 % des victimes d’accidents du travail, 2 % sont cadres supérieurs. Le monde du travail n’a rien à voir selon les milieux.

Les enfants d’ouvriers sont largement sous-représentés dans l’enseignement supérieur
Près d’un tiers des étudiants sont enfants de cadres supérieurs et un sur dix a des parents ouvriers. Les premiers représentent la moitié des étudiants des filières les plus sélectives, comme les classes préparatoires aux grandes écoles, contre 6 % pour les enfants d’ouvriers. ​​​​​

Dans les pays riches, les 10 % les plus fortunés détiennent la moitié du patrimoine
Le dixième le plus riche des habitants des pays les plus riches du monde détient la moitié de la fortune totale des ménages de ces pays et un quart de leur revenu total.

Patrimoine : des inégalités démultipliées
Le patrimoine net médian s’élève à 114 000 euros en France, mais celui des ouvriers non qualifiés est de 16 400 euros quand celui des cadres est de 205 000 euros. Les inégalités de patrimoine se creusent aussi avec l’âge. Extrait du Centre d’observation de la société.

Du club de sport au lave-vaisselle : les dépenses différenciées des catégories sociales
43 % des cadres sont abonnés à un journal, contre à peine un cinquième des ouvriers. 53 % des premiers adhèrent à un club de sport contre 30 % des seconds. Si l’équipement en électroménager s’est quant à lui démocratisé, les catégories sociales n’ont ni les mêmes moyens, ni les mêmes habitudes en matière de dépenses.

Les faibles niveaux d’éducation en Europe
20 % des jeunes Espagnols ont un faible niveau de formation, contre 7 % des Irlandais.

Qui sommes-nous ?
Nous contacter. Par e-mail : contacts@inegalites.fr - Par téléphone : 02 47 44 63 08

Lettre éditée grâce au soutien de donateurs individuels, du magazine Alternatives Economiques, de la Fondation Abbé Pierre et du Compas.

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 11:53

Jemna ou l'esquisse d'une alternative


Depuis janvier 2011, les habitant-es de l'oasis de Jemna dans le sud de la Tunisie se sont emparés des terres dont leurs ancêtres avaient été spoliés lors de la colonisation française et les gèrent collectivement avec succès. Pour mener leur combat, ils et elles se sont dotés d'une association animée par des bénévoles, qui s'est placée sous le contrôle de la population. En prenant leurs propres affaires en mains, ils et elles sont parvenu-es, non seulement à sortir en partie de la misère, mais également à financer un certain nombre de services publics locaux dont la population est cruellement privée. Leur combat est celui pour la dignité et la justice sociale qui, au même titre que la liberté, faisaient partie du slogan central de la révolution inachevée de 2011.
Des originaires de la région de Jemna vivant en région parisienne ont constitué un collectif de soutien, qui comme à Jemna, est basé sur l'adhésion individuelle. Celui-ci se place sous le contrôle politique de l'association existant à Jemna. Csjemnafrance@gmail.com Le collectif de France organise mardi 6 décembre de 18h à 22h30 une soirée de soutien (37 rue Léopold Bellan 75002 Paris). L'Union syndicale Solidaires participera bien entendu à cette initiative à laquelle sont notamment conviées un grand nombre d'associations et organisations syndicales.

www.autogestion.asso.fr/?p=6428
http://nawaat.org/portail/2016/10/13/reportage-a-jemna-la-fete-loin-de-lhysterie-politique/
https://habibayeb.wordpress.com/2016/10/03/jemna-ou-la-resistance-dune-communaute-depossedee-de-ses-terres-agricoles/

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 11:44


Vague de grèves annoncées en Tunisie

Bulletin Solidaires international n° 100

Bulletin de la commission internationale de Solidaires
Le 25 novembre, la Commission administrative nationale de l'UGTT a décidé d'appeler à une grève générale du secteur public pour le 8 décembre. Le but de celle-ci est de mettre un terme à la dégradation considérable du pouvoir d'achat des salarié-es ainsi qu'aux suppressions 'emplois par gel des recrutements. La détermination des syndicalistes tunisiens est d'autant plus forte qu'avait eu lieu, au premier semestre 2015, une vague historique de grèves dans le secteur public. Suite à celles-ci, des accords avaient été signés devant notamment permettre, dans ce secteur, un maintien approximatif du pouvoir d'achat sur plusieurs années. Mais le ouvernement néolibéral, pourtant dirigé par la même majorité politique qu'en 2015, refuse aujourd'hui obstinément d'appliquer les augmentations salariales prévues et publiées au Journal officiel.
Il est envisagé cet automne que l'ensemble des salariés du pays fassent grève simultanément. Cela n'avait pas été le cas en 2015 où les grèves avaient eu lieu successivement au premier semestre dans le public, et à l'automne dans le privé. A l'automne 2015 en effet, dans la foulée du succès des mobilisations du secteur public, un cycle de grèves générales régionales
tournantes avait été programmé dans le privé. La première d'entre elles, à Sfax le 19 novembre, avait eu une ampleur plus importante qu'en janvier 2011. Mais les grèves régionales suivantes avaient été brutalement stoppées suite à un attentat meurtrier de Daech en plein Tunis, à la veille de la grève générale prévue le 25 novembre dans cette région. Résultat, les avancées dans le privé ont été en 2015 plus limitées que dans le public.
Cette année, une grève avait été initialement envisagée dans le privé pour le 22 décembre. La Commission administrative nationale du 25 novembre a décidé de retenir le principe d'un appel à la grève dans le privé.
Mais elle a décidé de poursuivre les discussions au sein des structures syndicales du privé et du public pour voir s’il était possible que les deux secteurs fassent grève simultanément le 8 décembre.
En toile de fond de ces mobilisations, figure le refus de la politique du pouvoir néolibéral dirigé par des notables de l'ancien régime et les islamistes d'Ennahdha. Celui-ci veut faire voter un budget d'austérité en tous points conforme aux dogmes du FMI, de la Banque mondiale et
de l'Union européenne. Refusant de lutter contre la corruption, la contrebande, l’évasion fiscale, la fuite des capitaux, ainsi que de recouvrir ses créances auprès des entreprises et sociétés, les gouvernements qui se sont succédés depuis 2011, ont endetté lourdement le pays auprès de créanciers étrangers. De leur côté, les travailleurs et les travailleuses ont vu leur salaires
augmenter moins vite que l'inflation. En ce qui les concerne, ils n'ont eu aucune possibilité de se dérober à leurs obligations fiscales dans la mesure où leurs impôts sont prélevés à la source. Néanmoins, après avoir consciencieusement vidé les caisses de l'Etat, le pouvoir veut aujourd'hui présenter la note aux salarié-es en bloquant les salaires et les recrutements, ce qui ne peut qu'aggraver la crise économique et sociale majeure que traverse le pays.
Comment s'étonner dans de telles conditions que 549 suicides ou tentatives de suicides aient été recensés pour la seule année 2015, et qu'environ 40 000 tunisien-nes aient cherché depuis 2011 à émigrer clandestinement au péril de leur vie !

Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que les mouvements sociaux soient loin de se limiter aux seules grèves à venir :
 Pour préparer les grèves à venir, des rassemblements et des manifestations ont eu lieu un peu partout dans le pays le week-end du 26/27 novembre.
 Les enseignants du secondaire et du primaire seront dans la rue dès le mercredi 30 novembre sur les revendications générales et leurs revendications spécifiques.
 Depuis 6 ans, des diplômés-chômeurs bloquent périodiquement la production et/ou le transport du phosphate dans le bassin minier de Gafsa. Il en a été de même cette année pour le gaz extrait au large de l'île de Kerkennah.

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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 09:43
Message posthume de Lotfi Nagdh au président tunisien Béji Caid Essebsi

Le 19 octobre 2012, le lendemain de ma mort, «suite à une crise cardiaque» [1], fait que vous ignoriez à l’époque, vous avez tenu une conférence de presse pour qu’on reconnaisse en moi un martyr qui fut lynché par les milices de Rached Ghannouchi et consorts, Rached Ghannouchi, votre comparse d’aujourd’hui, avec lequel vous entretenez des relations contre nature trahissant tous ceux  qui ont fait de vous ce que vous êtes maintenant. Et, depuis l’acquittement de mes présumés meurtriers prononcé ce lundi 14 novembre 2016, vous vous faites petit  et semblez mal à l’aise, car, bien que croyant toujours à mon statut de martyr grâce au forfait de cette bande d’islamistes et leurs acolytes, vous n’avez osé émettre  aucun commentaire sur cet acquittement, probablement, de crainte de déplaire à votre dit comparse.

L’objet de ce message, Bajbouj [2], c’est de vous donner l’occasion de vous mettre bien à l’aise, et cela, en vous demandant de rendre public sur terre ma déclaration suivante, à l’attention, surtout, de ceux qui croient encore que je suis réellement un martyr qui fut liquidé par les islamistes d’Ennahdha et consorts, c’est-à-dire à l’attention de la quasi-totalité du peuple tunisien :

Arrêtez de me prendre pour un martyr, car, je ne le suis pas, puisqu’en vérité, sachez-le, quand j’ai senti la crise cardiaque m’envahir avec ses serrements et souffrances atroces dans ma poitrine, j’ai voulu en finir le plus rapidement possible en lui donnant un coup de main pour m’achever. Aussi, j’ai déchiré moi-même mes habits et mis mes vêtements en lambeaux, je me suis moi-même traîné face au sol, tout seul, je me suis donné moi-même des coups partout sur mon propre corps en le couvrant d’égratignures, de bleus, d’hématomes, d’œdèmes, de plaies, de traumatismes, de blessures béantes, sans oublier les fractures à 7 de mes propres côtes, confirmées ante-mortems, que je me suis faites moi-même etc. etc…., comme le montrent les vidéos et les autres photos qui ont circulé sur le net et comme le révèlera, par la suite, l’autopsie  pratiquée sur mon corps : le rapport du médecin légiste signale que mon corps porte rien moins que 27 coups.

Tiens, Bajbouj, voilà Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi - qui, eux, sont reconnus, pour le moment, comme vrais martyrs, jusqu’à nouvel ordre, c’est-à-dire, peut-être, au vu de mon propre cas, jusqu’à la fin des procès de leurs présumés meurtriers, toujours en cours - je disais donc, voilà Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi qui sont venus se joindre à moi pour vous dire à très très bientôt et qui me chargent de vous rappeler la promesse que vous leur avez faîte consistant à tout mettre en œuvre pour démasquer les commanditaires de leur assassinat, quels qu'ils soient, furent-ils nahdhaouis [3], pensiez-vous certainement !, promesse qui fut l’un des slogans phares de votre campagne présidentielle - ayant renforcé votre position et augmenté votre poids sur l'échiquier politique tunisien - et qui vous a certainement fait gagner des centaines de milliers de voix, disent-ils ! D’ailleurs, Chokri m’a montré la magnifique vidéo de votre dernier meeting de campagne qui a eu lieu sur l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis,  je crois, où l’on vous voit sur l’estrade avec, à votre droite, Besma, son épouse [4].

Alors, avec eux, je vous dis à très bientôt, Bajbouj, Inch’Allah, mais, pas avant d'avoir élucidé  leur dernier voyage !

Références

[1]https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/151116/scoop-le-deces-de-lotfi-nagdh-revele-des-symptomes-inedits-de-la-crise-cardiaque

[2] Bajbouj est le sobriquet de Béji Caïd Essebsi, employé par ses sympathisants.

[3] Nahdhaoui : adjectif et nom  qui ont rapport à Ennahdha, le parti islamiste fondé et présidé par Rached Ghannouchi.

[4] Ci-dessous, une photo extraite de ladite vidéo :

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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 09:43
Message posthume de Lotfi Nagdh au président tunisien Béji Caid Essebsi

Le 19 octobre 2012, le lendemain de ma mort, «suite à une crise cardiaque» [1], fait que vous ignoriez à l’époque, vous avez tenu une conférence de presse pour qu’on reconnaisse en moi un martyr qui fut lynché par les milices de Rached Ghannouchi et consorts, Rached Ghannouchi, votre comparse d’aujourd’hui, avec lequel vous entretenez des relations contre nature trahissant tous ceux  qui ont fait de vous ce que vous êtes maintenant. Et, depuis l’acquittement de mes présumés meurtriers prononcé ce lundi 14 novembre 2016, vous vous faites petit  et semblez mal à l’aise, car, bien que croyant toujours à mon statut de martyr grâce au forfait de cette bande d’islamistes et leurs acolytes, vous n’avez osé émettre  aucun commentaire sur cet acquittement, probablement, de crainte de déplaire à votre dit comparse.

L’objet de ce message, Bajbouj [2], c’est de vous donner l’occasion de vous mettre bien à l’aise, et cela, en vous demandant de rendre public sur terre ma déclaration suivante, à l’attention, surtout, de ceux qui croient encore que je suis réellement un martyr qui fut liquidé par les islamistes d’Ennahdha et consorts, c’est-à-dire à l’attention de la quasi-totalité du peuple tunisien :

Arrêtez de me prendre pour un martyr, car, je ne le suis pas, puisqu’en vérité, sachez-le, quand j’ai senti la crise cardiaque m’envahir avec ses serrements et souffrances atroces dans ma poitrine, j’ai voulu en finir le plus rapidement possible en lui donnant un coup de main pour m’achever. Aussi, j’ai déchiré moi-même mes habits et mis mes vêtements en lambeaux, je me suis moi-même traîné face au sol, tout seul, je me suis donné moi-même des coups partout sur mon propre corps en le couvrant d’égratignures, de bleus, d’hématomes, d’œdèmes, de plaies, de traumatismes, de blessures béantes, sans oublier les fractures à 7 de mes propres côtes, confirmées ante-mortems, que je me suis faites moi-même etc. etc…., comme le montrent les vidéos et les autres photos qui ont circulé sur le net et comme le révèlera, par la suite, l’autopsie  pratiquée sur mon corps : le rapport du médecin légiste signale que mon corps porte rien moins que 27 coups.

Tiens, Bajbouj, voilà Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi - qui, eux, sont reconnus, pour le moment, comme vrais martyrs, jusqu’à nouvel ordre, c’est-à-dire, peut-être, au vu de mon propre cas, jusqu’à la fin des procès de leurs présumés meurtriers, toujours en cours - je disais donc, voilà Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi qui sont venus se joindre à moi pour vous dire à très très bientôt et qui me chargent de vous rappeler la promesse que vous leur avez faîte consistant à tout mettre en œuvre pour démasquer les commanditaires de leur assassinat, quels qu'ils soient, furent-ils nahdhaouis [3], pensiez-vous certainement !, promesse qui fut l’un des slogans phares de votre campagne présidentielle - ayant renforcé votre position et augmenté votre poids sur l'échiquier politique tunisien - et qui vous a certainement fait gagner des centaines de milliers de voix, disent-ils ! D’ailleurs, Chokri m’a montré la magnifique vidéo de votre dernier meeting de campagne qui a eu lieu sur l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis,  je crois, où l’on vous voit sur l’estrade avec, à votre droite, Besma, son épouse [4].

Alors, avec eux, je vous dis à très bientôt, Bajbouj, Inch’Allah, mais, pas avant d'avoir élucidé  leur dernier voyage !

Références

[1]https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/151116/scoop-le-deces-de-lotfi-nagdh-revele-des-symptomes-inedits-de-la-crise-cardiaque

[2] Bajbouj est le sobriquet de Béji Caïd Essebsi, employé par ses sympathisants.

[3] Nahdhaoui : adjectif et nom  qui ont rapport à Ennahdha, le parti islamiste fondé et présidé par Rached Ghannouchi.

[4] Ci-dessous, une photo extraite de ladite vidéo :

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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 09:33
Rapport alternatif sur les DCP : la CMODH organise une conférence de presse
CMODH
19 nov. à 22:50
atf.bn@wanadoo.fr


دعوة لحضور ندوة صحفية

Invitation à une conférence de presse


 
La Coordination Maghrébine des Organisations des Droits Humains organise une conférence de presse le mardi 22 novembre 2016, à 10h30, au siège du Syndicat National de la Presse Marocaine, situé à avenue Moulay Abdellah, en face de la gare de Rabat-ville.
La CMODH présentera son rapport parallèle au 6eme rapport gouvernemental relatif au pacte international des droits civils et politiques, et son rapport parallèle au rapport gouvernemental répondant à la liste des points à traiter, qu’elle a soumis au Comité des droits de l’Homme, respectivement, les 16 décembre 2015 et 17 septembre 2016.
La CMODH informera, au cours de cette conférence de presse, du déroulement de sa mission à Genève, les 24 et 25 octobre passé, et des interventions qu’elle a présentées et des priorités qu’elle a défendues.
Elle présentera aussi son analyse aux observations finales du comité, publiées le 4 novembre courant, destinées au gouvernement marocain et les points prioritaires qu’elles contiennent, auxquels le Maroc devra répondre dans une année.
La CMODH profitera de cette conférence de presse pour répondre aux campagnes de diffamation dont elle a fait objet depuis le dépôt de son premier rapport parallèle, et les formes de répression qu’elle subit depuis le renouvellement de son bureau en janvier 2015, et de la décision judiciaire du tribunal suite à la plainte qu’elle a déposée contre les autorités marocaines.
Cette invitation est destinée à tous les organes de presse, aux attachés de presse aux ambassades, et aux ONG des droits humains pour assister à la conférence le mardi 22 novembre à 10h30 au siège du SNPM.
Le secrétariat de la CMODH
La coordinatrice : Khadija Ryadi
 
تعقد التنسيقية المغاربية لمنظمات حقوق الإنسان ندوة صحافية يوم الثلاثاء 22 نونبر 2016، على الساعة العاشرة والنصف صباحا، بمقر النقابة الوطنية للصحافة المغربية، الكائن بشارع مولاي عبد الله، أمام محطة القطار الرباط-المدينة

ستقدم التنسيقية خلال هذه الندوة الصحافية مضامين تقريريها الموجهين للجنة حقوق الإنسان بجنيف في 16 دجنبر 2015 و17 شتنبر 2016، وهما تقريرها الموازي للتقرير الحكومي المغربي حول الحقوق المدنية والسياسية، والتقرير الموازي للتقرير الحكومي بخصوص الجواب على النقط المطروحة من طرف اللجنة الأممية، كما ستعرف بمسار إعداد هذين التقريرين

وستقدم التنسيقية أيضا نتائج المهمة التي قامت بها بجنيف يومي 24 و25 أكتوبر 2016، ، والمداخلات التي قدمتها أمام لجنة حقوق الإنسان بحنيف والأولويات التي ركزت عليها
ستقدم التنسيقية خلال هذه الندوة أيضا قراءتها للملاحظات الختامية التي قدمتها اللجنة الأممية للدولة المغربية والتي صدرت في 4 من الشهر الجاري، و الأولويات التي أبرزتها هذه اللجنة وطالبت بها الحكومة المغربية

وستعمل التنسيقية خلال الندوة الصحافية على الرد على حملات التشويش على عملها الذي تعرضت لها، والتعريف بمختلف أشكال الحصار والتضييق التي تستهدفها، والإخبار بقرار المحكمة في القضية التي رفعتها ضد السلطات المغربية

هذه الدعوة موجهة إلى كل المنابر الإعلامية والصحافية المغربية والدولية والملحقين الصحافيين بالسفارات، ولكل المنظمات الحقوقية الصديقة للحضور في الندوة الصحافية المنظمة يوم الثلاثاء 22 نونبر 2016 بمقر النقابة الوطنية للصحافة المغربية
 
 
 
 
 
 
 





 
 
 
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14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 19:11

AFP, publié le mercredi 21 septembre 2016 à 13h55

Education: Najat Vallaud-Belkacem considère qu'allonger la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans, serait "un souffle" contre le décrochage

Najat Vallaud-Belkacem, qui a lancé samedi l'idée d'une scolarité obligatoire de 3 à 18 ans, contre 6 à 16 ans actuellement, a estimé mercredi que cette extension serait "un souffle" pour lutter contre le décrochage.

"Il n'agit pas d'une annonce de réforme pour la fin du quinquennat", a précisé d'emblée la ministre de l'Education nationale, lors d'un déplacement dans un collège de Créteil (Val-de-Marne). 

"Il s'agit de se donner une ambition pour les années qui viennent. Il y a un souffle qu'on peut donner à notre système scolaire", a-t-elle ajouté, sans préciser si cette proposition nourrirait le programme présidentiel de François Hollande, s'il venait à se représenter.

L'idée d'étendre la durée de la scolarité est d'"obliger l'Etat à trouver une solution à tous les élèves jusqu'à 18 ans", quand ils n'ont pas accès au marché du travail, faute de qualification, a expliqué la ministre. "Il ne s'agit pas d'obliger un élève détenteur d'un CAP, en apprentissage ou en service civique à retourner en cours".

Cette réforme, si elle était mise en oeuvre, obligerait à réintégrer 80.000 décrocheurs âgés de 16 et 18 ans dans le système scolaire, et nécessiterait la création de "5.000 à 7.000 postes de professeurs supplémentaires", selon Najat Vallaud-Belkacem.

"Evidemment que ça coûterait de l'argent", a concédé la ministre, tout en rappelant que chaque élève décrocheur coûte 230.000 euros à la collectivité.

François Hollande fixait il y a un an l'objectif de diplômer 60% d'une classe d'âge de l'enseignement supérieur. "Il faut amener le maximum de jeunes à ses portes", a souligné Najat Vallaud-Belkacem.

Interrogée sur la proposition de Nicolas Sarkozy de soumettre les jeunes sans emploi ou formation à un service militaire obligatoire, la ministre a fustigé "des discours de matador" qui considèrent les élèves comme "des sauvageons qui font exprès de décrocher".

Actuellement, 98% des élèves français commencent leur scolarité dès 3 ans, à l'école maternelle, et le nombre total d'élèves décrocheurs est estimé à 110.000 par an.

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14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 19:09

Le nombre de décrocheurs a « considérablement diminué », s’est félicitée ce lundi la ministre de l’Education.

La ministre de l'Education voit le verre à moitié plein. Najat Vallaud-Belkacem s'est réjouie, ce lundi, d'avoir fait baisser le nombre de décrocheurs à 98.000 par an, contre 140.000 en 2012. « Le taux de 18-24 ans sortants précoces (du système scolaire) a considérablement diminué, a-t-elle déclaré. La France s'était fixé l'objectif de passer sous les 9,5 % en 2020. Nous l'avons atteint et dépassé depuis l'an dernier, avec 9,3 %. »

Pour la ministre, la France fait mieux que l'Allemagne et le Royaume-Uni, et s'approche des résultats de la Finlande, « une référence en la matière ».

Droit au retour en formation

Pour expliquer ce résultat, Najat Vallaud-Belkacem a insisté sur le droit au retour en formation, « essentiel » car il signifie que « toute sortie de l'école n'est pas définitive ». Un autre dispositif contribue aux résultats : depuis septembre, les candidats qui ont échoué au baccalauréat, au BTS ou au CAP, peuvent redoubler une fois dans leur établissement d'origine et conserver leurs acquis.

La ministre a aussi mis en avant les structures de retour à l'école telles que les micro-lycées, passés de 12 à 42 depuis 2012. Ainsi que les bourses de 1.000 euros attribuées, depuis septembre, aux jeunes qui reviennent en formation. « Les premiers résultats sont là », a martelé Najat Vallaud-Belkacem.

Mais ils sont critiqués. D'abord parce que François Hollande avait promis de diviser le nombre de décrocheurs par deux durant son quinquennat. « La dynamique vertueuse » conduira à passer « sous la barre des 80.000 décrocheurs par an à la rentrée 2017 », réplique Najat Vallaud-Belkacem.

D'autres contestent les statistiques avancées par le ministère. Le chiffre de 140.000 décrocheurs par an date de 2010 et se fonde sur l'enquête emploi de l'Insee, comme celui de 2014 (110.000) et celui de 2015 (107.000). En revanche, le chiffre de 98.000 repose sur un indicateur du ministère de l'Education. Par ailleurs, pour définir les « décrocheurs », l'ex-ministre de l'Education Vincent Peillon parlait, en 2012, des « élèves de 16 à 25 ans qui quittent le système de formation initiale sans avoir obtenu de diplôme professionnel ni le baccalauréat ». Najat Vallaud-Belkacem retient « le taux de 18-24 ans sortants précoces ».

Lien entre l'école et les entreprises

Pour continuer d'enrayer la spirale du décrochage, la ministre mise sur les pratiques pédagogiques, la formation des enseignants et les alliances éducatives. « Le lien entre l'école et les entreprises n'a cessé de s'approfondir », a insisté Najat Vallaud-Belkacem en signant une convention avec l'association « C'Possible ». Son président François Vachey se fixe comme objectif d'avoir 100.000 tuteurs - « d'ici 4 à 5 ans » - pour « redonner confiance » à des jeunes de 15 ans identifiés comme décrocheurs potentiels. Les entreprises leur proposeront par exemple un stage de 15 jours, en lien avec un référent du lycée, un tuteur en entreprise et la famille.

Les élèves concernés resteront sous statut scolaire et pourront, selon la ministre, « retrouver le goût du travail et de l'effort avant de revenir en scolarité ». « Nous avons besoin des entreprises pour ouvrir la porte, accueillir les jeunes, le parcours scolaire n'est pas un corridor sans passerelles mais un parcours où on vous rattrape », a-t-elle ajouté. Le déploiement se fera d'abord en Île-de-France et en Pays de la Loire. Une soixantaine d'entreprises s'y sont engagées, parmi lesquelles Areva, Auchan, Carrefour, PSA, BNP Paribas, Sanofi ou Zara.

« La cause des décrocheurs doit être nationale, confie le président du conseil d'administration d'Areva, Philippe Varin, qui parle d'un stock d'un million de décrocheurs. Pour l'ex-numéro deux de Thales, François Gayet, « comprendre ce qu'est une entreprise peut changer le rapport à l'école pour certains élèves ». Chez Carrefour, où l'on travaille déjà avec des lycées en éducation prioritaire, le tutorat scolaire envisagé est accueilli comme « une évidence » pour « penser les parcours des élèves autrement ».


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0211491476369-le-plan-de-lutte-contre-le-decrochage-scolaire-semble-porter-ses-fruits-2042544.php?Uo08bQ1WfxpWcCEf.99

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