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14 janvier 2019 1 14 /01 /janvier /2019 18:01

Orange avec AFP-Services, publié le lundi 14 janvier 2019 à 16h53

L'idée de quotas en matière d'immigration avait été portée par Nicolas Sarkozy, qui évoquait lors de son mandat présidentiel une immigration "choisie". Plus récemment, François Fillon a repris l'idée pendant la campagne présidentielle de 2017.

"Une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?".

Dans sa lettre aux Français, Emmanuel Macron lance le débat sur l'immigration et l’éventualité d'instaurer des quotas. Cette thématique avait pourtant été écartée du débat à la mi-décembre, après un début de polémique.
"Il n'y a pas de tabous" sur la question de possibles quotas en terme d'immigration, a estimé lundi 14 janvier le chef de file des députés La République en marche Gilles Le Gendre. "On n'a pas prononcé le mot de quotas", s'est défendu Gilles Le Gendre alors que le journaliste de franceinfo rappelait que Nicolas Sarkozy était le dernier président à avoir souhaité des quotas en matière d'immigration. Mais "il n'y a pas de tabous là-dessus", a-t-il ajouté, relancé sur le sujet des quotas.
"Voilà des années que la question de l'immigration empoisonne le débat public français car on refuse de le traiter autrement que de manière simpliste et démagogique". Or "le grand débat donne l'occasion d'aborder les questions différemment en donnant sur ce sujet aussi la parole aux Français, ce qui produira forcément des choses intéressantes", a-t-il justifié.

 

🗨️ @NBelloubet "Poser la question de l' c'est la marque de la confiance que nous devons aux citoyens. Rien n'est tabou ! "

 

Dans sa lettre aux Français sur le grand débat national, Emmanuel Macron propose d'encadrer la consultation par une trentaine de questions, dont certaines sur l'immigration. "Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?"; "une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement?"; et "que proposez-vous pour améliorer l'intégration dans notre Nation ?", demande-t-il ainsi.

"Je reste perplexe sur l'opportunité de jeter cette question au milieu de ce grand brouhaha, de ce bazar aux idées courtes", a réagit le directeur de France Terre d'asile, Pierre Henry, dans Le Monde. Il se dit inquiet d'un débat "dans l'hystérie et la surenchère". Dans un message sur Twitter, SOS Racisme a dénoncé des "propos graves et irresponsables qui sonnent comme une diversion nauséabonde". Le député LREM Aurélien Taché s'est félicité que l'immigration soit incluse dans la partie "citoyenneté" du grand débat, reconnaissant qu'il n'est pas forcément très présent sur les ronds-points tenus par les "gilets jaunes" et ne valait donc pas un thème "à part". Mais il a souligné que "le droit d'asile est un droit fondamental, il n'y aura jamais de quotas là-dessus", ni sur "l'immigration familiale". Reste alors "l'immi

Le député LREM Aurélien Taché s'est félicité que l'immigration soit incluse dans la partie "citoyenneté" du grand débat, reconnaissant qu'il n'est pas forcément très présent sur les ronds-points tenus par les "gilets jaunes" et ne valait donc pas un thème "à part". Mais il a souligné que "le droit d'asile est un droit fondamental, il n'y aura jamais de quotas là-dessus", ni sur "l'immigration familiale". Reste alors "l'immigration économique": "pourquoi ne pas demander au niveau européen de quoi et de qui on a besoin pour construire l'Europe de demain, même si ça fait plus" de personnes accueillies au final, a-t-il suggéré.

L'OPINION.FR

À gauche, le député PS Luc Carvounas a estimé que le chef de l'Etat posait avec cette question celle de "l'identité nationale sans vouloir  le dire", et "court derrière les vieilles lunes de l'extrême droite" alors qu'approchent les élections européennes. L'immigration n'apparaît qu'en "huitième position sur 11" sujets identifiés dans les cahiers de doléances ouverts par les maires, a remarqué de son côté Vanik Berberian, le président de l'Association des maires ruraux de France (AMRF).

L'idée de quotas en matière d'immigration avait été portée par Nicolas Sarkozy, qui évoquait lors de son mandat présidentiel une immigration "choisie". Plus récemment, François Fillon a repris l'idée pendant la campagne présidentielle de 2017, a rappelé Le Monde. Le candidat des Républicains proposait de faire voter, chaque année par le Parlement, un plafond d'entrées légales, par type d'immigration et en fonction de l'origine géographique.

 

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